De nombreux départs vont marquer cette inter-saison 1980.
Grâce à ses bons résultats, certains clubs huppés commencent à se focaliser sur le stade lavallois.
Patrick DELAMONTAGNE, devenu le patron du milieu de terrain, quitte le club pour Nancy.
Erwin KOSTEDDE, présent uniquement pour les matches du club, retrouve son Allemagne natale. Jacques PERAIS, leader de la défense, rejoint Monaco. Son compère de la défense, Jean-Marc FURLAN s'engage avec Lyon. Jean-Marc GIACHETTI part pour Dunkerque, pendant que Claude LEROY rejoint Amiens. Pour finir, François BRISSON retrouve la capitale.
Le coup est dur à encaisser pour Michel Le Milinaire.
Grâce à l'inauguration du centre de formation le 18 juillet 1979, et la complicité qui s'est installée entre son directeur, Bernard Maligorne, et Michel Le Milinaire, l'équipe de Division 1 intègrera régulièrement des jeunes issus de la formation.
Après les apparitions en 1979-80 de Morillon, Pérard et Sorin, la saison 1980-81 verra 2 nouvelles têtes apparaître : Thierry GOUDET et Eric STEFANINI.
Ces jeunes seront associés aux nouvelles recrues de la saison, désireux de relancer leur carrière ou de découvrir la Division 1.
Patrice BOZON, issu de Dunkerque, renforcera la défense lavalloise.
Les autres recrues assureront l'animation offensive mayennaise : Philippe REDON, mayennais d'origine, et Cheik DIALLO arrivent de Metz. Uwe KRAUSE, avant-centre allemand, remplace Kostedde. On reste dans la tradition. Il est à noter un sérieux déficit entre les recrues et les départs.
La saison démarre mal. Après 7 journées de championnat, Laval est barragiste. Le mois d'août se termine sur une victoire (3-1 sur Strasbourg). Le goût de la victoire sera absent des mois de septembre et octobre.
Le Milinaire s'appuie sur une défense qui ne bougera pas jusqu'en décembre : Tempet - Gauthier, Bozon, Arribart, Simondi.
Bourebbou, pilier de l'attaque en 79-80 est absent à partir de la 3ème journée.
Krause et Diallo, nouveaux venus, animent l'attaque qui est assez prolifique (1,43 but/matches sur les 16 premières rencontres). Le 3ème attaquant sera alternativement Bourebbou, Morillon ou Goudet.
Le milieu de terrain cherche sa stabilité. Après le départ de Delamontagne, seul Sagna et Redon sont des titulaires indiscutables. Le 3ème milieu sera alternativement Chaussin, Chesnin ou Pérard. Ce milieu de terrain sera décimé avec les absences permanentes de Cougé (0 match) et Kircher (3 matches).
La fin des matches aller se termine par 2 victoires et une défaite, Laval redevient barragiste, à la lutte avec Bastia, Nice, Auxerre, Angers et Nîmes.
L'attaque à domicile est prolifique (2 buts/match) mais la défense est perméable à l'extérieur (2,6 buts/match).
La seconde partie de la saison ne démarre pas mieux : 3 défaites et 2 nuls pour commencer. Laval est 19è et compte 3 points de retard sur son prédecesseur, Angers.
Ils les batteront pour la 25ème journée, afin de maintenir l'espoir.
D'un point de vue effectif, l'équipe est restée stable : Miton est devenu titulaire en défense, Sorin à remplacé Arribart pour quelques matches. Après Bourebbou, Redon disparait de l'équipe et conforte ainsi la titularisation de Goudet. Diallo est remplacé un temps par Morillon.
Laval est ensuite éliminé de la Coupe de France par une équipe de 2ème division, Le Havre.
Les malheurs continuent. L'absence de défaite à domicile jusqu'à la fin de la saison sera le salut du club. Car à l'extérieur, le bilan est dramatique. Aucune victoire cette saison et aucun but marqué entre février et fin mai.
Il faut attendre la 25ème journée pour que Laval sorte de la zone de relégation et la dernière journée pour quitter la place de barragiste. Cela s'est joué à un fil et l'ultime victoire contre Tours (2-0). Grâce à une meilleure différence de buts, Laval évite les barrages.
Plus de points ont été marqués lors de cette seconde partie, malgré une attaque moins prolifique (18 contre 31 buts) mais une meilleure défense (22 contre 32 buts).
Les absences de Redon et Bourebbou ont manquées en attaque.
Avce 23 buts, KRAUSE est second buteur du championnat et le digne successeur de Kostedde.
Bozon, Sagna et Krause auront été les piliers de l'équipe, avec 38 matches joués.
SAISON 1980-81 :
D1 | 16è | 31 pts | 38j | 10v | 11n | 17d | 49 bp | 54 bc | -5 |
JOUEURS (21) : Bozon (38 titularisations + 0 remplacement), Sagna (38+0), Krause (38+0), Gauthier (37+0), Simondi (37+0), Tempet (36+0), Miton (28+0), Chaussin (27+3)Arribart (25+2), Diallo (24+1), Redon (23+0), Goudet (18+8), Pérard (12+5), Morillon (11+5), Sorin (11+4), Bourebbou (8+2), Chesnin (7+6), Kircher (3+0), Rose (2+0), Moreau (0+2), Stéfanini (0+2)
BUTEURS (49buts) : Krause (23 buts), Diallo (7), Sagna (5), Gauthier (3), Goudet (3), Chaussin (2), Arribart (1), Bourebbou (1), Miton (1), Morillon (1), Redon (1), Simondi (1)
Domicile : 27pts 10v, 7n , 2d 32bp/12bc
Extérieur : 4pts 0v, 4n, 15d 17bp/42bc
13è attaque (1,29 but/match), 9è défense
Les exploits de la saison :
victoires à Le Basser contre Nantes (2-0)
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